« Son œuvre, ses films, leurs titres : tout est court, compressé, atomique. Mais par miracle, l’essence du cinéma et de l’humanité (ce qu’il en reste, ce qu’il en restera à jamais, malgré tout, malgré nous) est là. On devrait projeter ses images aux enfants de planète avant toute autre. Que leurs vies s’ouvrent sur ces visions élémentaires (la nature, les bêtes, nos machines et nous) et que leurs yeux saisissent ce qu’offre un vrai regard : la plus précieuse des libertés, celle de tout recomposer ».
Leos Carax
(Dans Libération à l’occasion de l’exposition La Nature à La Fondation Cartier en 2020)